#Philippe Jaenada
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Een vreugdeloze bohème in de jaren vijftig
Toen ik klein was, in de jaren vijftig, waren er wel eens mensen die, staande voor een abstract schilderij, van Karel Appel bijvoorbeeld, zeiden: dat kan mijn kleine broertje ook. Dat was, en is niet waar natuurlijk: inderdaad kan iedereen met verf naar een doek smijten, maar kunst, in de zin van de juiste snaar raken, is iets anders. Toch schuilt er iets verleidelijks in de gedachte dat het maar…
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Quelques phrases lues en 2024
En 2019, six Martine ont été engendrées par six familles courageusement rebelles aux appellations du jour.
Je ne vais faire que ça désormais : chercher partout des yeux qui me cherchaient partout.
À l'époque où je ne la connaissais pas, j'attendais déjà Anne Lebedele.
J'aime les lieux délabrés, j'en habite un.
[...] on disait chochotte quand j'étais petite pour les enfants délicats qui faisaient toujours des manières ou des histoires, et ça n'était pas un compliment, surtout pour les garçons.
Elle en était convaincue : si les hommes étaient capables d'échanger avec la même profondeur que les arbres, ils cesseraient de s'entre-tuer.
Chaque appartement qui se respecte, selon vous, devrait avoir, en vis-à-vis, un hôtel confortable.
Chaque soir nous jouions à ne pas mourir.
Les langues de vieux ne parlent que le patois et n'ont embrassé qu'une seule bouche.
Il y a cent mille espèces d'amour, inventées séparément, toujours plus ingénieuses, et chacune d'entre elles engendre des choses nouvelles.
À ceux qui l'écoutaient, il parlait des nuages et des larmes, de ces mondes lointains, de toutes ces choses de la terre et du ciel que ne savent que les enfants et les fous.
Il neigeait un tout petit peu, dehors, tellement peu que si je l'avais voulu, simplement pour m'amuser, je crois que j'aurais pu éviter les rares flocons qui tombaient et, le nez en l'air, en zigzaguant sur le trottoir, parvenir ainsi jusqu'au bout de la rue, sans qu'aucun m'ait atteint.
À quand remontait la dernière fois que les habitants de cette impasse avaient vu passer sous leurs fenêtres une Renault immatriculée dans les Bouches-du-Rhône ?
Face à face, chacune clouée sur son mur, une publicité pour Pepsi et l'autre pour Coca qui se regardent en chiens de faïence.
Il y a toutes sortes de gens dans le monde.
Les mensonges, c'est comme les os de poulet. Ils se coincent dans mon gosier et je les recrache.
J'aimais les insultes qui fusaient au bord des terrains de foot.
Parfois chez moi, quand il n'y a que les murs, je touche les murs qui me touchent en retour, est-ce que c'est faire le mur ?
Je refusais de cauchemarder de nouveau à cause d'une image.
Mélanie Martin était célèbre dans le pays pour avoir vu, en chair et en os, à l'occasion d'un baptême, Léon Zitrone.
Combien de fois dans ma vie ai-je prononcé la phrase suivante : « J'étais au collège à Sancerre » ? Et pour cause : j'étais au collège à Sancerre.
Il éclusa son whisky et, au lieu d'en commander un autre, opta pour une vodka comme s'il était facile de passer des États-Unis à la Russie.
Un clair de lune est-il rien d'autre, au fond, que quelque chose de quotidien, offert au mendiant comme au prince ?
C'est bien compliqué, la vie d'écrivain mais moins que la vie de non-écrivain.
Une année de lecture passée notamment en compagnie de Jean-Pierre Martin, Cédric Sapin-Dufour, Christian Oster, Olivier Rolin, Marie-Hélène Lafon, Marie Charel, Eric Faye, Camille Laurens, Marion Fayolle, Richard Powers, Étienne Kern, Joël Egloff, Sylvain Prudhomme, Régis Jauffret, Philippe Jaenada, Paul Auster, Antoine Wauters, Julie Marx, Yannick Haenel, Paul Fournel, Tanguy Viel, Enrique Vila-Matas, Robert Walser et Mathieu Lindon.
Bonne fêtes de fin d'année à toutes et à tous 🎅
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Le plus difficile n’est pas de partir
Ce n'est rien, de partir, il suffit de mettre un pied devant l'autre.
Le plus difficile, se dit-il, c'est de ne pas savoir quand on pourra revenir.
- Philippe Jaenada
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" Je ne pouvais plus me dérober. Sale temps. L'heure était venue de faire face, et de choisir : décortiquer la crevette grise minuscule au risque de passer pour un grand névrosé (comme quelqu'un qui enlèverait la peau des petits pois), ou la lancer d'un coup au fond de ma gorge, avec les antennes et tout ça, au risque cette fois de passer pour un monstre (celui qui avale une souris en la tenant par la queue) ou un ignare fraichement sorti de son placard (celui qui mord à belles dents dans une orange sans avoir eu l'idée de l'éplucher). J'étais en train d'osciller fiévreusement entre ignare et névrosé lorsqu'elle s'est levée pour aller chercher un cendrier dans la cuisine. Une idée m'a traversé l'esprit comme un TGV traverse un hameau de trois habitants, mais elle s'est éloignée aussi vite. Non, si elle pivotait brusquement, saisie d'un doute, et me surprenait à voler une poignée de crevettes, mon compte était bon." Philippe Jaenada
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Le plus difficile n'est pas de partir.
Ce n'est rien, de partir, il suffit de mettre un pied devant l'autre.
Le plus difficile, se dit-il, c'est de ne pas savoir quand on pourra revenir.
Philippe Jaenada
Douce nuit ✨✨✨♥️
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Grégoire Bouillier et Philippe Jaenada : «Nous travaillons sur des événements qui ont eu lieu, sur des gens qui ont vécu, aimé, souffert»
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La première sélection du prix Goncourt 2024
Ruben BARROUK, Tout le bruit du Guéliz (Albin Michel)
Thomas CLERC, Paris Musée du XXIe siècle (Les éditions de Minuit)
Sandrine COLLETTE, Madelaine avant l'aube (JC Lattès)
Kamel DAOUD, Houris (Gallimard)
Gaël FAYE, Jacaranda (Grasset)
Hélène GAUDY, Archipels (L'Olivier)
Philippe JAENADA, La désinvolture est une bien belle chose (Mialet-Barrault)
Maylis de KERANGAL, Jour de ressac (Verticales)
Étienne KERN, La vie meilleure (Gallimard)
Emmanuelle LAMBERT, Aucun respect (Stock)
Rebecca LIGHIERI, Le Club des enfants perdus (P.O.L)
Carole MARTINEZ, Dors ton sommeil de brute (Gallimard)
Thibault de MONTAIGU, Cœur (Albin Michel)
Olivier NOREK, Les guerriers de l'hiver (Michel Lafon)
Jean-Noël ORENGO, Vous êtes l'amour malheureux du Führer (Grasset)
Abdellah TAÏA, Le Bastion des larmes (Julliard)
#bookblr#je ne connais pratiquement personne#à part De Kerangal dont j'avais commencé Réparer les vivants et que j'ai abandonné après 10 pages#Norek de nom#Goncourt#Goncourt 2024
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La désinvolture est une bien belle chose
Philippe Jaenada n’en avait pas fini avec la jeunesse d’après-guerre. En voulant découvrir pourquoi Jacqueline Harispe était morte à vingt ans, il nous offre une enquête très détaillée sur la jeune fille et son groupe d’amis de Saint-Germain-des-Prés.
En deux mots Enquêtant sur Pauline Dubuisson, Philippe Jaenada a croisé Jacqueline Harispe. Lors d’un voyage un Dunkerque, ce nom lui revient en mémoire. Aussi décide-t-il d’en savoir davantage sur cette jeune femme, surnommée Kaki, qui s’est suicidée à 20 ans. Pour tenter de percer ce mystère, il va choisir de faire un tour de France, doublé d’une quête intime. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma…
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La serpe de Philippe Jaenada, 2017 (France)
L'auteur raconte son enquête personnelle d'un terrible fait divers de 1941.
Un matin, On retrouve les cadavres atrocement mutilés de 3 personnes : le père, la tante et la servante de Henri Girard plus connu sous son pseudonyme d'écrivain Georges Arnaud.
Alors que tout semble l'accuser, il est finalement innocenté par la justice.
Pourtant, le doute n'a cessé de subsister. En consultant les archives nouvellement mises à disposition, Jaenada va élaborer une possible version des faits.
Très documenté, l'auteur raconte à la fois les évènements autour du crime ainsi que sa propre histoire de recherche. Il ne prétend pas avoir la réponse à l'énigme. Toutefois, l'enquête est passionnante et angoissante.
Le salaire de la peur de Georges Arnaud, 1949 (France)
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J’ai eu du mal à rentrer dedans mais petit à petit je me suis laissée emportée par ce récit singulier d’une dépression, qui est aussi une histoire d’amour, avec le whisky et la gueule de bois en fil rouge.
Heureusement que ce n’est pas le premier livre que je lis de Jaenada (même si c’est le premier publié) parce que je ne sais pas si j’en aurais lu d’autres.
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C’est un livre fou et c’est fou qu’il ait eu le Femina. Ce n’est pas du tout mon style d’habitude, les faits divers, la reconstitution, les archives, la plongée méticuleuse dans le passé. Mais au début, j’ai été intriguée par ma copine qui le lisait en pouffant, et j’ai commencé le premier chapitre qui m’a séduite. Au fond, je crois qu’il y a de ça avec Philippe Jaenada, il vous séduit. Avec sa verve comique et sa malice. L’humour du premier chapitre qui le décrit comme aventurier de pacotille qui embarque dans sa Meriva de location pour aller remuer la poussière en Dordogne de la sombre histoire d’Henri Girard (l’auteur du Salaire de la peur, accusé du meurtre -à la serpe- de son père, de sa tante et de la bonne en 1941, puis miraculeusement acquitté) m’a happée. Surtout qu’il se compare a un protagoniste du club des 5, un justicier qui ne néglige pas de raconter les moments où ils boivent de la citronnade (je me rappelle de ça), pour lui c’est plutôt des whiskies... oui, il raconte l’histoire incroyable d’Henri Girard, de sa famille, de l’enquête, d l’instruction, de ses doutes, des recherches que lui effectue, titillé par des détails qui ne collent pas avec la version officielle, il raconte ses errances, fait mille digressions, sur lui, la vie, des détails saugrenus. Tout est unifié par le style. Honnêtement, on rigole pas mal, malgré le macabre de l’affaire. Mais le livre est tout de même énorme, et au bout d’un certain nombre de pages, j’ai commencé à faiblir et à souhaiter que cela cesse. Je n’en pouvais plus de revenir sans cesse à ces jours d’octobre 41 pour disséquer les moindres dires de chaque personne. Je pense que je serais une mauvaise détective ; au bout d’un moment, j’en ai juste marre. L’humour de Philippe Jaenada fonctionne encore sur moi page 600, mais je fatigue. Ce n’est pas toujours d’une absolue finesse. Mais il vous a à l’usure. Ok. Ok. J’accepte sa thèse sur le triple crime parce stop, je n’en peux plus, je veux sortir de la tête de l’auteur, je veux sortir de cette France en guerre, je veux oublier cette serpe et ce sang versé. Au début du livre je pensais, enthousiaste, que j’allais lire d’autres livres de cet auteur, maintenant je ne crois pas, je préférais aller boire des coups avec lui. Plus jamais je ne lis 600 pages sur un fait divers. J’imagine qu’il a eu le Prix Femina pour sa capacité à vous embarquer pour une odyssée à la fois dérisoire et épique. Tout de même, ça ressemble à un hold-up, une victoire remportée par KO.
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#BibliothèqueMédicis du vendredi 13 octobre 2017 présenté par Jean-Pierre Elkabbach avec :
– Kaouther ADIMI, écrivaine, pour “Nos richesses″ (Seuil)
– Sorj CHALANDON, journaliste et écrivain, pour “Le jour d’avant” (Grasset)
– Philippe JAENADA, écrivain, “La serpe” (Julliard)
– Pierre-Louis BASSE, journaliste et écrivain, pour “Le flâneur de l’Elysée” (Stock)
– Axelle TESSANDIER, déléguée nationale LREM, pour “Une marcheuse en campagne” (Albin Michel)
Photos © Eric Frotier de Bagneux / Capa Pictures pour Public Sénat
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Il n'y a pas de meilleur endroit que le métro pour haïr l'humanité.
Philippe Jaenada
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